« O say, can you see by the dawn’s early light? »

Entre les primaires et le Superball, j’estime que cette semaine est la bonne semaine pour balancer « in medias res » le billet sur « Les 8 Salopards ». Notez que avec ce qui va suivre, l’expression « in medias res » est employée plus mal à propos tu meurs, mais que ça ne me perturbe pas plus que cela.
En même temps, le monde s’est arrêté de tourner depuis que la France s’est réveillée entre des « ognons » et des « nénufars » dont le « i » et le « ph » se sont envolés à dos d’accents circonflexes. Et que je vous fiche mon billet (pas celui-ci, celui de l’expression « je vous fiche mon billet ») que cette affaire fera plus de bruit dans nos chaumières que l’annonce pour dans 3 jours, de l’observation des ondes gravitationnelles.

Mais tel un docteur en histoire en mal de reconnaissance et de crédibilité taclant ses collègues à coup d’expression latine, j’ai eu l’outrecuidance d’annoncer dans la langue de l’empereur Caligula que l’on allait attaquer le vif du sujet sans perdre de temps et que ça fait juste des plombes que nous sommes encore sur l’intro à causer de trucs n’ayant aucun cousinage proche ou lointain avec le sujet en cours, à savoir « Les 8 Salopards », voici donc, ladies and gentlemen….

Depuis approximativement la sortie de « Pulp Fiction », tout ce que fait Tarantino crée l’évènement. Il faut avouer que ses qualités de metteur en scène se suffiraient presque à elles-mêmes, mais QT a aussi le chic pour ajouter à ses productions d’autres arguments permettant de générer de quoi faire frétiller le journaliste devant son dossier de presse. Et ce fut une fois de plus le cas avec « Les 8 Salopards ».

Le film a entre autre fait parlé de lui en raison de choix de Tarantino de le réaliser en 70 mm Ultra Panavision, ce qui est……..ahheeeemmmm…………ce qui est …………… ce qui est pour le moins saugrenu compte tenu du fait que quasi plus aucun cinéma au monde n’est aujourd’hui équipé pour diffuser un film sur ce type de support.
Sachant que déjà, de base, à l’époque de sa grandeur, seuls une dizaine de films ont honoré le 70 mm Ultra Panavision, laissant donc supposer, peut-être un peu hâtivement mais quand même, je suis chez moi, je suppose ce que je veux, que les projecteurs adéquats n’étaient pas légions du temps de la splendeur du format, on est en droit de se dire que ce choix dénote moins chez Tarantino de la lubie cinéphile que du caprice d’enfant gâté.

Je peux comprendre les réalisateurs qui préfèrent le support pellicule au numérique, pour le grain, le côté organique de la chose, et tout un tas d’autres raisons qui m’échappent puisque je ne suis pas réalisateur. Je comprends moins ceux qui préfèrent à leur amour de la pellicule les poses engageay sur la trivialité du numérique, qui tue le cinéma ma bonne dame et tout le tremblement.

Mais j’avoue que je comprends encore moins un mec qui se dit que «ce serait tellement cool de faire un film dans un format qui n’existe plus, du coup, ça va couter méga cher pour retrouver les pellicules, refaire les caméras qui vont bien et puis quelle sensation de bonheur languide de savoir que moins de 1% du public aura la chance de contempler le résultat final dans toute sa splendeur !»

Sérieusement, je cherche la logique. Même le Grand Ayatollah de la pellicule, Christopher Nolan, n’est pas aussi extrémiste dans sa démarche, et pourtant, il n’est jamais le dernier à se la ramener sur le sujet. Sans doute parce qu’il a pigé que l’industrie cinématographique avait accompli une mutation vers le numérique et que rien ne peut plus l’en empêcher, ce qui lui permet d’endosser le costume du chevalier blanc au tragique destin, condamné à regarder le monde tourner le dos à la noblesse d’un projecteur à l’ancienne.

Concrètement, réaliser « Les 8 Salopards » dans ce format n’a que peu d’intérêt sur la durée.
Je m’explique, commence pas à gueuler…

Au tout début des temps du cinéma, les premières pellicules étaient de 70 mm de large jusqu’à ce qu’un petit malin décide de les réduire de moitié parce que c’était plus pratique (en gros)… Du coup, depuis quasiment l’époque des frères Lumières (fin XIXe), on filme essentiellement sur des pellicules de 35 mm de large.

Le grand format n’a pas pour autant été abandonné, mais il est resté plus discret, presque marginal.
Et puis dans les années 50-60, les foyers ont commencé à se doter de télévisions. L’industrie cinématographique prend peur devant ce qu’elle perçoit comme une menace : pensez-vous, les gens achètent une télé et peuvent jouir à domicile de programmes gratuitement… Ils n’iront plus au cinéma !

C’est donc une des raisons qui pousse à remettre au goût du jour les très grands formats, que seul un écran de cinéma pourra supporter. Le 70 mm fait alors son retour, via différents procédés.

On espère ainsi que le public viendra profiter en salle d’une expérience complète et impressionnante, quand son poste de télé ne lui offrira que des versions tronquées de films qu’il ne pourra voir qu’avec des images au format réduit de moitié.
Au-delà de l’aspect mercantile, il y a aussi pour les metteurs en scène de l’époque l’envie d’élargir leur champ et de travailler sur des cadres plus complexes.
En gros, on retrouve les mécaniques aujourd’hui à l’œuvre sur la 3D.

Le 70 mm Ultra Panavision choisi par Tarantino est un de ses nombreux procédés apparus dans les années 50-60. Offrant une très haute définition, comparativement au 35 mm, il n’a été utilisé que pour une dizaine de films jusque vers le milieu des années 60.
Autant dire que les pellicules, caméras et autres projecteurs capables de supporter ce format se comptent aujourd’hui sur les doigts d’une main.

Et au regard du coût de production, de la rareté du matériel et pire, de celles de supports de diffusion (une seule salle en France !), dans une industrie qui s’est depuis de nombreuses années tournée vers la légèreté et la souplesse du numérique, il y a fort à parier, sauf si Tarantino rempile dans sa prochaine production, que « Les 8 Salopards » sera le dernier film jamais réalisé en 70 mm Ultra Panavision.

C’est donc là que je pose la question : « Quel intérêt ? »

Autant quand un metteur en scène choisit un format rare et novateur, on peut y voir la volonté d’expérimenter de nouvelles manières de tourner et de raconter une histoire. Par exemple, quand James Cameron se lance dans l’Imax 3D sur « Avatar », le nombre de salles équipées pour ce type de diffusion est aussi rare qu’une copie sans faute de grammaire dans une classe de 4e (mon sens de la justice et ma monomanie me poussent ici à préciser que concrètement, si Iron Jim a popularisé la chose, c’est Robert Zemeckis qui a essuyé les plâtres).

Le problème est le même pour Peter Jackson et son pari fou de produire 3 films en HFR, avec l’assurance qu’une majorité de spectateurs les verra dans un autre format, rendant ainsi illisibles une bonne moitié de ses plans.

Mais, et c’est là la différence majeure d’avec la démarche de Tarantino, Cameron et Jackson font ici dans l’expérimental, testant les potentialités d’un nouveau procédé dans l’espoir qu’il devienne un format courant.

Ce qui s’est avéré vrai pour la 3D (et dans une moindre mesure l’Imax), et qui attend encore d’être démontré avec le HFR.

En gros, quand ça va dans le sens d’une innovation, le choix d’un format rare me parait logique. Dans le cas de Tarantino, pas du tout.

Lequel pousse d’ailleurs le vice jusqu’à allonger la version 70 mm Ultra Panavision de quelques minutes supplémentaires, comme pour remercier les bons élèves, les vrais, les TRÜ, d’avoir fait leur pèlerinage vers l’unique salle de leur foutu pays capable de diffuser la bête au format idoine.

Paye ton boulard….

Alors oui, à mes yeux, toute cette affaire du 70 mm Ultra Panavision est un gros caprice émanant d’un metteur en scène à l’ego hypertrophié.

Reste que d’après ce que j’ai pu lire et entendre, dans son format natif, le film est carrément sublime.

Et avant d’entrer dans le vif du sujet, prenez une copie double, un crayon et notez le sujet suivant : « que révèle de la perception du cinéma par notre monde contemporain le traitement médiatique réservé au format natif des « 8 Salopards », en comparaison de celui de la trilogie du « Hobbit » ? »
Vous avez environ 4 heures, à deux trois minutes près.

Sachant que durant votre épreuve vous auriez eu le temps de voir deux fois le film, je vous propose sans plus tarder de nous lancer la tête la première dans « Les 8 Salopards », un film qui m’a donné très froid et très envie de dormir. Même si cette somnolence est tout à fait injuste. Et je m’en vais vous le prouver.

Sa durée et ses problèmes de rythmes sur lesquels je reviendrai mis à part, « Les 8 Salopards » est un film plutôt déstabilisant, surtout si vous suivez religieusement la carrière de Tarantino depuis genre « Jackie Brown » (le premier que j’ai vu en salle). Car le moins que l’on puisse dire de ce dernier opus est qu’il rompt radicalement avec ce qui était l’une des caractéristiques du cinéma de Tarantino, j’ai nommé le final cathartique.

Par exemple, dans « Kill Bill », Beatrix Kiddo passait deux films à boiter les museaux d’une bande de fils de pute qui l’avait tabassée alors qu’elle était enceinte. Dans « Inglorious Basterds », des Juifs passaient près de 2 heures à boiter le museau de fils de pute nazis, et dans « Django Unchained », un ancien esclave boitait au bout de deux heures le museau d’un fils de pute de propriétaire blanc et d’Evil Uncle Bens.

Bref, dans tous les films de Tarantino, ce dernier met en scène un héros à la moralité parfois certes contestable, mais qui au bout du compte va se payer ses ennemis à la moralité encore plus contestable que la sienne dans une explosion de violence totalement jouissive parce que cathartique.
Franchement, qui n’a pas trouvé awesome la scène où Hitler se fait réduire en charpie à coup de mitrailleuse par le Bear Jew ?

Le truc ici qui fait rester sur sa réserve c’est qu’à aucun moment les protagonistes des « 8 Salopards » ne font quoi que ce soit pour se rendre sympathiques. Pire, les rares figures à l’être meurent avant le grand final. Du coup, il ne nous reste plus qu’à attendre que des gens que l’on veut voir mourir finissent par s’entretuer pour des raisons complètement injustifiables type racisme ordinaire, misogynie, sadisme standard et méchanceté basique.

Et comme il n’y en a pas un seul pour racheter l’autre, on se retrouve vite à contempler le premier film complètement désabusé de Tarantino qu’il s’il respecte sa forme, effectue un virage à 180° dans une carrière jusqu’à présent bien huilée.
Il y a de quoi être dérouté et ressentir, au final, un certain malaise tant ce que l’on était venu chercher ne nous est jamais montré.

En gros, le syndrome M. Night Shyamalan, qui revient à attendre toujours d’un metteur en scène qu’il recycle ce qui a fait son succès.

Sauf que Tarantino comme Shyamalan ont le droit d’évoluer, ou de changer de point de vue. Et bizarrement, pour se faire, ils ne vont pas nous envoyer un faire-part. Déjà parce que l’on ne s’en rend pas toujours compte soi-même, ensuite, parce que zut, ils peuvent bien faire ce qu’ils veulent.

Du coup, en tant que spectateur tout englué que nous sommes dans nos habitudes de visionnage, on se retrouve un peu désemparé devant ce film qui ne fait que regarder froidement, droit dans les yeux, des êtres humains dans ce qu’ils font de pire, à savoir se détester cordialement parce que. Et s’entretuer parce que aussi.

Autant dans ses films précédents de Tarantino la haine envers les antagonistes était fondée et argumentée, autant ici l’idée de gratuité et d’absurdité tient lieu d’argument au déchainement de violence de la dernière partie.
Tarantino fait tenir pendant près de 3 heures dans une mercerie une sorte de condensé de l’Amérique qu’il regarde avec un œil désabusé.
Et si toi public, ce n’est pas ce que tu étais venu voir, et bien c’est tant pis pour toi.

Cependant, soyons honnête, ce n’est pas ce tour inattendu qui pose souci. Pas plus que son genre, le huis clos. Tarantino exploite avec excellence l’étroitesse de sa scène et la profusion de ses personnages. Le genre étant sujet à la paranoïa, Tarantino exploite le filon jusqu’au bout. Scruter les attitudes, les gestes, l’environnement proche et les réactions épidermiques d’un personnage à un évènement donné semble revêtir une grande importance, jusqu’à cette scène, sur l’instant complètement déplacée où après la tirade ultra tendue de Warren (ceci est un insert après relecture : CE DOUBLE SENS EST DEGUEULASSE), la voix de Tarantino nous invite à remonter le temps pour, attention, c’est pas piqué des vers, nous révéler l’existence d’une action hors champ. Laquelle ne nous sera jamais révélée puisque c’est Daisy qui en est le seul témoin, et que Daisy ne vendra pas la mèche. D’un coup, alors que Tarantino avait construit une sorte de connivence avec le spectateur en le conduisant de la diligence à la mercerie et en lui donnant l’illusion de l’accompagner partout, et sur chaque action (jusqu’à cette trop longue scène de plantage des piquets), le voilà qui se permet de lui rappeler qu’en fait, non, il n’y a qu’un seul maître du jeu et que ce n’est certainement pas nous.

Au-delà de ce rôle de démiurge, Tarantino nous rappelle aussi, par le seul prisme de cette scène, que ses personnages détiennent toutes les clés de récit mais qu’ils ne les révèleront jamais. Le fait que Daisy soit le seul témoin de la fameuse scène, mais que l’on ne vive cet instant qu’au travers d’un gros plan sur son visage est un renvoi aux diverses histoires que servent les protagonistes. Comme par exemple le récit de la mort du fils du colonel. Si cette mort est un fait établi, les circonstances sont en revanche plus difficiles à définir. Warren affirme, sans contestation possible dans cette pièce, en avoir été et le seul témoin, et l’instigateur. Au final, ce qui compte n’est pas tant que l’histoire soit vraie, que l’effet qui est produit sur le colonel. Ceci agit de la même manière que les histoires généreusement servies par chaque personnage : le nouveau sheriff est-il vraiment le nouveau sheriff ? Daisy a-t-elle vraiment des hommes prêts à intervenir une fois le blizzard retombé ? Si certaines fables finissent par révéler leur nature, beaucoup d’autres restent des histoires dont personne ne peut vérifier la véracité.
Comme la lettre de Lincoln, l’important, c’est qu’à l’instant T, quelqu’un soit prêt à la croire. C’est l’unique garantie de survie du menteur.

C’est pas le tout bonnes gens, mais il faut encore que je justifie la note qui va s’abattre en fin de billet sur le proéminent mention de QT parce que contrairement aux apparences, je n’ai pas été vraiment emballée par ces « 8 Salopards », comme « Django Unchained » ne m’avait pas non plus particulièrement séduite, malgré toutes ses évidentes qualités.

A ses qualités d’écriture et de mise en scène évidentes (j’y tiens), « Les 8 Salopards » oppose quelque chose d’assez difficile à définir et surtout à expliquer, à savoir un rythme, lent par nécessité, mais qui contribue régulièrement à plomber la narration.

Il est facile de justifier la durée de certaines scènes de dialogue, puisqu’elles permettent de poser les personnages, ou plutôt pour ceux-ci d’imposer à l’autre l’image qu’ils veulent lui renvoyer. Il n’empêche que c’est souvent vraiment long, surtout dans la première partie dans la diligence et que des dialogues écrits et joués aux petits oignons (avec un fuckin’ « i », de toute façon si je le mets pas mon correcteur orthographique va me gronder). Parfois aussi, on sent comme un certain étirement dans les scènes, comme la très longue et très inutile séquence où l’on regarde deux personnages planter des piquets dans la neige. Certes illustrative de la violence de la tempête, elle est au final surtout longue, compte tenu du fait que l’on ne se servira strictement jamais à l’écran de ce cheminement entre la mercerie et les toilettes, la seule scène y faisant allusion n’utilisant que très peu ce repère qui aurait pu être simplement évoqué au détour d’un dialogue (la fille, elle fait des phrases comme celle que vous venez de lire et elle reproche à Tarantino de ne pas être concis : ô, ironie….). Quant au blizzard et à sa violence, le running gag de la porte ainsi que l’état du pauvre hère revenu de l’extérieur suffisaient amplement.

Enfin, ce n’est qu’un exemple, qui m’a marquée mais si ça ne faisait pas genre des millénaires que j’avais vu ce film, je pourrais vous en sortir d’autres, hein.

Ainsi, entre le blizzard qui donnait froid (jamais autant regretté de ne pas être allée au cinéma avec mon sac de couchage) et ce rythme qui aura eu sur moi un certain effet soporifique, je me suis retrouvée face au deuxième Tarantino de ma vie qui ne m’aura pas vraiment emballée.

Est-ce que c’est grave, non. Est-ce que Tarantino reste un très grand réalisateur, oui. Est-ce que je suis passée à côté du film, non plus. Est-ce que c’est un drame de ne pas avoir été totalement séduite, certainement pas. Est-ce que Tarantino, par contre, ne serait pas un peu en train de se regarder filmer avec du matos de collection, là c’est un grand oui. Après, il se regarde bien filmer, c’est déjà ça, mais l’impression e de suivre un ego trip dont on ne saurait se séparer de la moindre parcelle a tout de même dominé pendant une bonne partie du métrage.


Dans l’esprit…

Note : **/ (la quatrième étoile étant due à l’objectivité)

4 commentaires Ajoutez les votres
  1. Ayant été moyennement séduit par les 2 précédents j’ai hélas un peu retrouvé encore une fois ce que je n’aime pas dans les derniers Tarantino , limite par moment j’ai eu l’impression de re ressentir mon trouble devant Inglorious Basterds (a savoir , Quentin tu essayes de m envoyer quoi là comme message à la con ? ) . Donc ouais comme si bien dit dans la critique ça reste un bon film mais bordel c’est le 3eme film Uber nombriliste de monsieur QT et ça commence à grave manquer de fraicheur 🙁

  2. ==Franchement, qui n’a pas trouvé awesome la scène où Hitler se fait réduire en charpie à coup de mitrailleuse par le Bear Jew ?==

    moi.
    Et je peux aussi le prouver.
    Enfin je veux dire prouver pourquoi c’est impossiblement awesome.
    Je suppose qu’on sera tous d’accord pour dire que la violence, c’est mal, par exemple énucléer un nourisson et le violer par là, c’est mal (oui, je suis fort pour trouver le bon exemple,là).
    Mais du moins, généralement, il y a une mauvaise conscience à faire le mal (surtout depuis 2016 ans, cf Bernanos)
    Or là, tarantino pousse le vice jusqu’à rendre ce mal moralement confortable.

    le bon quentin avait d’ailleurs semblé comprendre la chose, lors d’une projection d’IB en Israel. Mais il a recommencé avec ses films suivants.
    Après les nazis, les planteurs et les sudistes, j’imagine bien une bande de Nankinois éviscerant au coupe ongle un vieux papy japonais. Awesome ?

  3. @ lockeforever : « tarantino pousse le vice jusqu’à rendre ce mal moralement confortable ». C’est un peu le principe de la catharsis justement, décharger les pulsions inavouables et moralement condamnables.

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