Nightmare Before Chaos.

En attendant une critique éclairée et pertinente de la saison 2 de Deadwood (qui est une telle baffe dans ma tête que je n’arrive pas des masses à me remettre les idées en place), et de voir « Sex and the City Ze Film qui s’habille en Prada« , je viens vous signaler un petit évènement dans le monde merveilleux des sorties dvd…

Vous vous souvenez sans doute de mon énoooorme coup de cœur pour « La Légende de Beowulf » en novembre dernier (cherchez la critique ici pour vous rafraîchir la mémoire), cet OVNI renvoyant paître tout ce que le cinéma a pu produire de fantasy ces vingt dernières années…(et j’exagère à peine…).


Et bien ce petit bijou de conte médiéval vient de sortir en dvd et blue ray, et cerise sur le gâteau, en version director’s cut… Ce qui signifie plus de combats, plus de dragons, plus de créatures des eaux, bref, plus de plus…

Une bonne occasion de découvrir ce film, dans votre vidéoclub !

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  1. Videoclub ? Ce dvd est un « must have » ! Il trouvera une place de choix dans toute bonne dvdthèque qui se respècte…

  2. Ah mais entièrement d’accord avec toi !! Sauf qu’il faut avouer, « Beowulf » et la performance capture, c’est tout de même particulier (j’en veux pour preuve une copine qui a laissé tomber au bout de 20mn parce que c’était trop violent et je n’ai pas pu lui donner tort), et un Jedi Gris qui s’est offusqué de la performance capture parce que selon lui « c’est la mort des acteurs et honnêtement, çà n’a aucun intérêt », et j’ai eu beau argumenter, ben non, rien à faire.

     

    Alors je reste prudente avec « Beowulf« , et je préfère conseiller la location plutôt que l’achat, rapport au pouvoir d’achat qui fond comme neige au souffle du dragon, tout çà…

     

    Alors, tu te l’ai acheté quand, Graal ? (moi la semaine prochaine sans doute…)

  3. Je viens de le voir, ça poutre comme qui dirait (bon ma mère a pas aimé mais je m’y attendais) ! M’a fallu le temps de m’adapter aux images de synthèse, et aux scènes de sang (je suis une pov chochotte aussi faut dire). J’suis pas encore parfaitement remise de mes émotions de ce côté là.

    Sinon, j’ai beaucoup aimé ! Même si personnellement je ne voudrais pas du dragon comme animal de compagnie, trop chaud bouillant le petit !

  4. Violent, violent, tout est relatif… Enfin, c’est vrai, que moi, pour me remuer, il faut se lever de bonne heure, alors je ne suis pas à prendre en exemple !
    Sinon, je ne me l’ai pas encore acheté. Courant juin. Pouvoir d’achat, tout ça, tout ça…

  5. Contente que çà t’ai plus Llu ! Je n’ai toujours pas changé d’avis sur le dragon, je veux le même !

  6. Euh… il est un peu sauvage, le dragon, non ? Faudrait penser à le confier à un dresseur de dragon, et ça courre pas les rues… ;-p

  7. Faux, le dragon est une créature espiègle et majestueuse, trop largement incomprise des foules qui n’ont que méfiance pour tout ce qui a de la membrane sous les aisselles.

    De nature sociable, le dragon vit généralement reclus dans des grottes où au sommet des montagnes, coupé de ses congénères par des humains peu scrupuleux, occupés à organiser des battues pour récolter leurs précieuses écailles. Cet isolement, opposé à sa nature, le rend amère, voire, un peu aigre. Cà lui colle le bourdon.

    Alors le dragon, rendu facilement irritable, entretient un comportement agressif vis à vis des hommes, qui, je le rapelle, sont toujours en train d’organiser une battue, rapport au trésor qui serait entérré sous le nid du dragon. Parfois d’ailleurs, les voleurs importuns sont des nains escortés d’un ridicule hobbit improvisé cambrioleur, lequel, si on a un peu de chance, ne se retrouvera jamais sur grand écran, merci Christopher, encore merci (pour les explications nécessaires à la bonne compréhension de cette phrase, veuillez me demander de développer plus tard, parce que je m’écarterais ici trop du sujet).

    Fier et farouche, le dragon n’accepte guère que l’on empiète sur ses plates bandes, aussi emploie t’il la manière forte. Seul animal civilisé avec l’homme à cuire ses aliments avant de les consommer (on note cependant quelques exceptions de dragons surpris dans des brasseries à manger des steacks tartares), notre ami saurien retourne donc son barbecue intégré contre ses agresseurs, ce qui est, selon la loi, considéré comme de la légitime défense.

    Vous voyez donc qu’il est une créature au bon fond, toujours la patte tendue vers son prochain, à condition que celui ci n’en veuille qu’à l’admiration révérencieuse que succite la vision du dragon.

    Et les dragons aussi ont un coeur (mais ont tous boycotté « Coeur de Dragon » lors de sa sortie en salles, allez savoir pourquoi) assorti d’un fort sentiment filiale. La première créature aperçue à la sortie de l’oeuf devient officiellement « maman », même si maman est barbue comme un général sudiste. Débordant d’un trop plein d’affection, le jeune dragon n’est pas à l’abri de développer, comme tout un chacun, un oedipe carabiné, à la hauteur de sa taille, il est vrai particulièrement élevé. Seulement, sa nature passionnée engendre une tendance à vouloir tuer le père au sens littéral du terme. Voilà donc de quoi Beowulf fit les frais, parce que dans le fond, il l’avait bien cherché.

    Comme toujours le dragon est une victime. Mais sous les écailles fumantes, someille un gros nounours. Et puis « dragon », çà rime avec « mignon »…

     

    (Ce délire était sponsorisé par la SPD (Société des Possédés Draconiques))

     

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