Spéciale « La Compagnie Noire » : Quésako ?

Avant de vous abreuver de résumés des 10 livres du cycle (oui 10, vous avez bien lu), il convient, je pense, de vous présenter un peu l’univers de « La Compagnie Noire ».

Bien nommée compagnie, qui au passage, n’a rien à voir avec la Compagnie noire historique, sévissant pendant la renaissance allemande contre les hordes paysannes.

Nous évoluons dans un univers bien différent du notre. Au nord, un vaste empire, contrôlé par une magicienne, aussi vieille que belle et aussi belle que puissante : La Dame. Au sud de son empire s’étend la Mer des Tourments, bordée dans sa partie méridionale par quelques cités marchandes, apellées les cités joyaux (aux noms forts inspirés comme Béryl, Opale…). Plus loin au sud, le long d’un fleuve, vous trouverez des villes disséminées. Encore plus bas, se trouve la cité état de Taglios, gouvernée par le Prabrindrah Drah et assaillie par un groupe de magiciens, les Maîtres d’Ombre, règnant depuis leur forteresse de Belvédère.

Voilà pour le décor géographique.

Dans cet univers, quelques personnes maîtrisent plus ou moins bien les arts magiques. Souvent employée sur les champs de bataille, la magie peut devenir un moyen de gouvernement efficace, comme l’avait très bien compris le Dominateur et la Dame (ce dernier ayant régné conjointement avec cette dernière jusqu’à ce que l’on vienne le déranger…), ou encore les Maîtres d’Ombre.

La Compagnie Noire utilise elle aussi la magie et compte dans ses rangs trois « magos » plus ou moins bons.

Au milieu de ces différents états se promène donc la Compagnie Noire. La hiérarchie y est plutôt simple. Un capitaine, un lieutenant, un annaliste, et porte étendart, chacun, en partant de la fin, étant succeptible de succéder au précédent en cas de décès. Pour le lecteur, l’annaliste est le pivot de l’histoire, car se sont ses textes que l’on lit. Le récit est le sien, le point de vue est donc souvent subjectif. L’annaliste est la mémoire vivante de la Compagnie. C’est lui organise des lectures publiques des anciennes annales de temps à autre, afin de rapeller aux frères d’armes les fondamentaux de la troupe. Par sa fonction, il est aussi celui qui va assurer la postérité de chaque soldat, en consignant son nom (plus souvent son surnom, l’entrée dans la Compagnie étant bien souvent l’occasion d’un nouveau départ dans la vie. Et si vous n’avez pas de surnoms à vous en arrivant, les vieux s’en chargeront pour vous) et en résumant sa vie.

C’est par la consultation des annales que l’on peut savoir à quelle époque la Compagnie est apparue. Née presque 500 ans avant le début de l’histoire, elle est apparue dans le sud du monde, et viendrait de Khatovar, un endroit, ou une personne dont les frères actuels ignorent tout.

La Compagnie vend ses services aux plus offrants, comme il sied à tout bon mercenaire. Partout où elle passe, elle recrute de nouveaux soldats qui viennent grossir les rangs de cette troupe hétéroclyte.

Lorsque les chroniques du Nord débutent, la Compagnie Noire est parvenue au Nord du continent du sud (on suit toujours au fond?), dans la cité joyau de Béryl, où elle sert le syndic, aux prises avec une révolte urbaine.

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